La proprioception, grâce à ses trente millions de capteurs sensoriels disséminés dans le corps humain est ce sens par lequel s'organise le tonus musculaire postural pour réaliser les mouvements désirés.
Elle constitue le premier des 5 piliers du concept neuro psychophysiologique sur lequel se fonde l'approche globale pour l'éducation et la santé proposée en neurothérapie.
Enfants DYS et développement : comprendre et aider votre enfant à mieux grandir
Vous voyez votre enfant grandir et évoluer jour après jour et cela est une grande source de bonheur pour vous.
Toutefois, si votre enfant rencontre des troubles dans ses apprentissages, le voir se développer sereinement dans son milieu scolaire devient plus compliqué : votre enfant a du mal à se concentrer, à focaliser son attention, à lire, à écrire, à restituer ses connaissances, il peut être atteint de troubles dys.
Sa confiance en lui s’amenuise, sa motivation à aller à l’école baisse fortement et sa bonne humeur peut se voir remplacée par d’autres émotions beaucoup moins agréables et joyeuses.
Lorsqu’on souffre de TDA/H (Trouble du Déficit de l’Attention avec ou sans Hyperactivité), il n’est pas rare de se remettre en question, d’être anxieux ou de déprimer. Est-ce le TDA/H lui-même qui crée ces doutes, ces peurs et ce manque de confiance en sol ? Est-ce une tendance générale à la dépression qui nous pousse à être déprimés, hyperactifs ou hyper vigilants ?
Les interrelations entre le TDA/H, l’anxiété et la dépression révèlent une complexité qui va au-delà de la coexistence de diagnostics multiples chez un individu.
La prise en charge pluridisciplinaire de la douleur chronique recourt de plus en plus souvent au Biofeedback et au Neurofeedback. Les résultats des travaux récents en neuroanatomie et en neurophysiologie confirment le bien fondé de ces techniques. Leur efficacité présente de plus en plus d’intérêt compte tenu de la complexité de l’entité nosologique de la douleur chronique.
LA COGNITION INCARNÉE : DES PENSÉES, DES ÉMOTIONS ET DES COMPORTEMENTS
La cognition incarnée se nomme également “embodiment”. Elle fait référence à nos pensées (via la cognition), nos sentiments (via les émotions) et nos comportements (via le corps). C’est un concept issu de la psychologie cognitive. Il sert à étudier notre manière d’interagir avec le monde extérieur en fonction de nos capacités physiques, mentales et émotionnelles. Ce qui motive tous ces éléments est la façon dont nous nous mouvons dans notre environnement et dont nous ressentons les choses et les événements.
Avant de répondre à cette question, il convient dans un premier temps de comprendre ce dont on parle et de définir le terme de coordination motrice.
QU’EST-CE QU’UN TROUBLE DE LA COORDINATION MOTRICE ?
Un “trouble de développement de la coordination” (TDC) peut aussi être appelé “trouble de l’acquisition de la coordination” ou encore “dyspraxie développementale”. La perception du corps, également appelée schéma corporel, fait référence à notre conscience et à notre représentation mentale de notre propre corps. Cela inclut la connaissance de la taille, de la forme et de la position de nos différentes parties corporelles. Une personne souffrant d’un tel trouble a du mal à anticiper, élaborer, réaliser et contrôler ses mouvements volontaires coordonnés de façon fluide.
LE CERVEAU NE PEUT SE “REPROGRAMMER” SEUL SANS CONSCIENCE
Selon une étude publiée le 21 novembre 2023 dans eLife, les professeurs Tamar Makin (de l’Université de Cambridge) et John Krakauer (de l’Université Johns Hopkins) remettent en question le fait que le cerveau se réorganise tout seul, sans conscience active, en réponse à une blessure.
Ils affirment plutôt que le cerveau est entraîné à utiliser des capacités préexistantes, mais en latence.
Par exemple, on pensait qu’en cas de perte de la vue, le cortex visuel pouvait être “recâblé” pour traiter les sons. Il faciliterait ainsi l’utilisation de l’écholocation, tandis que des individus ayant subi un accident vasculaire cérébral pouvaient réutiliser d’autres zones du cerveau pour reprendre le contrôle des membres.
La non spécificité en Neurofeedback est un effet majeur sur lequel il faut absolument capitaliser. Il amplifie la réponse de l’action thérapeutique. Tout en induisant une rémanence durable par neuroplasticité.
Suite à la lecture du 4ème article, tout devient plus clair.
Claude Bernard donnant une leçon de physiologie (d’après un tableau de Léon Lhermitte, 1889)
La Pratique factuelle du Biofeedback et du Neurofeedback représente à l’évidence un atout majeur pour l’utilisateur de ces méthodes. Au fil du temps, les recherches cliniques sont de plus en plus nombreuses et la qualité de leur méthodologie ne cesse de s’améliorer.
PSYCHOPHYSIOLOGIE : UN PONT ENTRE LE CORPS ET L’ESPRIT
La psychophysiologie est l’étude des rapports entre l’activité physiologique et le psychisme. Elle s’intègre aux sciences cognitives et se concentre sur 2 mécanismes physiologiques :
Le Biofeedback, bien que populaire outre-Atlantique, reste méconnu en France. Toutefois, l’Europe elle-même est le berceau de ces méthodes novatrices. Leurs origines remontant à plus d’un siècle, s’inspirant des travaux de Carl Gustav Jung.
Ces méthodes, éclairées par les neurosciencesactuelles, établissent un pont entre passé et présent. Elles révèlent comment les approches antérieures peuvent être modernisées.
Le Neurofeedback pour le stress post-traumatique: en 1980, la reconnaissance du syndrome de stress post-traumatique (SSPT) est obtenue sous la pression d’un groupe de vétérans du Vietnam et de plusieurs psychothérapeutes. Le Neurofeedback pour le stress post-traumatique fait partie des moyens rapidement utilisés.
Cette citation de Rabelais, “Science sans conscience n’est que ruine de l’âme” est tirée de Pantagruel, son œuvre majeure.
Ce troisième article va compléter notre point de vue sur cette question tant débattue et dont vous avez pu lire toutes les péripéties dans l’article précédent.
La puissance du Neurofeedback est surmultipliée par un effet de surpuissance. Cela est dû en grande partie à la technologie avant-gardiste du système utilisé.
Oui, nous le pensons! Comme nous l’avons exposé dans la troisième proposition des 7 raisons exposées dans le premier article sur ce thème:
N’EST-IL QUE CELA?
Je vous invite à nous suivre dans les nuances de notre point de vue. Partons ensemble, si vous le voulez bien, de cette célèbre maxime de Rabelais:
«Science sans conscience n’est que ruine de l’âme”
Nous allons parler aujourd’hui du placebo sans tromperie.
Rappelez-vous! Dès le premier article sur ce thème, nous avons proposé les sept raisons de considérer l’effet placebo dans le Neurofeedback. Cela va peut-être vous surprendre, mais nous avons l’obligation:
De fournir des informations précises sur l’effet placebo à tout utilisateur de la méthode. Cela n’entrave absolument pas les bienfaits de la méthode!
Lors du dernier article, nous y avons même ajouté les «différentes facettes de l’effet placebo».
C’EST BIEN ÉTRANGE!
La constatation suivante est bien plus stupéfiante encore:
Cet effet peut fonctionner, même si le sujet sait qu’il a reçu un médicament factice.
Le stress est à la base une réaction essentielle et saine du corps. Il permet de libérer de l’énergie (notamment de l’adrénaline et du cortisol appelés les “hormones du stress”) pour fuir ou combattre une situation dangereuse ou menaçante pour sa sécurité. C’est également le stress qui nous permet de réagir vite quand notre enfant tombe ou se noie, par exemple. Ce type de stress, qui disparaît lorsque la situation est réglée et s’est calmée, est appelé “stress ponctuel”. Là où le stress devient néfaste est lorsqu’il est plus constant, plus récurrent. On parle alors de “stress chronique”; ce qui est fréquemment observé chez l’enfant DYS.
L’épidémiologie vise à comprendre comment et pourquoi certaines maladies se développent et se propagent au sein des populations. Elle a pour but global de comprendre les problèmes de santé au sein des populations ainsi que les facteurs qui les influencent.
« Commencer par dire que c’est la langue qui produit la voix, ça parait bien étrange…Cette discussion est un peu trop confuse pour moi, désolée, mais vous mélangez voix, langage et communication, et votre propos ne me convainc pas »
LES RAPPORTS ENTRE L’ORGANE ET LA FONCTION
Cette remarque d’une orthophoniste, professionnelle de la rééducation du langage, fait suite à la diffusion de cette vidéo sur un groupe FB. De fait, il me semble très pertinent de prendre le temps d’y répondre. Cette entrevue a été effectivement tournée de façon impromptue, durant une pause lors d’un congrès à Lyon, il y a quelques mois. Il y a donc de nombreuses points à approfondir pour étayer un point de vue solide sur un sujet aussi complexe.
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