L'accompagnement en biofeedback et en neurofeedback
L' «accompagnement» est l’un des principaux piliers de la réussite d’un programme d’entraînement cérébral en neurofeedback basé sur L’ÉEG quantitatif.
Très souvent un programme d'entraînement cérébral est une combinaison d'applications de biofeedback associées à celles de neurofeedback. C'est pourquoi, nous distinguerons l'accompagnement requis en biofeedback, et celui nécessaire à la bonne conduite des séances d'entraînement par neurofeedback.
1- L'accompagnement en neurofeedback
Cet accompagnement nécessite bien évidemment des compétences de base acquises dans le cadre du champs d’activités de chaque professionnel en neurothérapie mais elle exige aussi de suivre rigoureusement une démarche clinique qui jalonne le déroulement du programme d’entraînement cérébral dont nous allons décrire les grandes lignes.
La structuration d’un programme type pour l’entraînement cérébral d’un jeune enfant présentant des signes du TDAH repose sur des phases bien définies:
1- La phase dite de « normalisation ».
2- La phase dite de « généralisation ».
3- La phase dite de « consolidation ».
Chaque phase va exiger une forme précise d'accompagnement que nous allons expliciter.
1- La phase dite de « normalisation » :
Cette phase s’étend de la première à la quinzième séance environ suivant la stabilité des progrès observés dans les mesures réalisées à l’issue de chaque séance d’entraînement. Elle vise à obtenir la « normalisation », c’est à dire, la correction des écart-types de + ou - 2 par rapport aux normes de la base de données normatives.
Au fil des séances, le conditionnement opérant se combine avec l'apprentissage conscient et volontaire afin de renforcer les bénéfices de l'entraînement.
2- La phase dite de « généralisation » :
La généralisation vise le transfert des résultats obtenus en séance vers la vie quotidienne. Des tâches de travail correspondant aux difficultés observées ou aux objectifs visés sont effectuées lors de chaque séance de ce deuxième protocole. Le but est de permettre un renforcement des bénéfices observés en fonction du contexte.
3- La phase dite de « consolidation » :
Les entraînements cessent et la personne est capable d'utiliser ces nouvelles ressources. Plus elle va les utiliser, plus les nouveaux comportements seront robustes et durables. une évaluation de suivi à 8 ou 12 mois vérifie cet état de fait.