La proprioception, grâce à ses trente millions de capteurs sensoriels disséminés dans le corps humain est ce sens par lequel s'organise le tonus musculaire postural pour réaliser les mouvements désirés.
Elle constitue le premier des 5 piliers du concept neuro psychophysiologique sur lequel se fonde l'approche globale pour l'éducation et la santé proposée en neurothérapie.
Enfants DYS et développement : comprendre et aider votre enfant à mieux grandir
Vous voyez votre enfant grandir et évoluer jour après jour et cela est une grande source de bonheur pour vous.
Toutefois, si votre enfant rencontre des troubles dans ses apprentissages, le voir se développer sereinement dans son milieu scolaire devient plus compliqué : votre enfant a du mal à se concentrer, à focaliser son attention, à lire, à écrire, à restituer ses connaissances, il peut être atteint de troubles dys.
Sa confiance en lui s’amenuise, sa motivation à aller à l’école baisse fortement et sa bonne humeur peut se voir remplacée par d’autres émotions beaucoup moins agréables et joyeuses.
Lorsqu’on souffre de TDA/H (Trouble du Déficit de l’Attention avec ou sans Hyperactivité), il n’est pas rare de se remettre en question, d’être anxieux ou de déprimer. Est-ce le TDA/H lui-même qui crée ces doutes, ces peurs et ce manque de confiance en sol ? Est-ce une tendance générale à la dépression qui nous pousse à être déprimés, hyperactifs ou hyper vigilants ?
Les interrelations entre le TDA/H, l’anxiété et la dépression révèlent une complexité qui va au-delà de la coexistence de diagnostics multiples chez un individu.
Développée aux États-Unis dans les années 1995, la cohérence cardiaque (ou résonance cardiaque, coherent breathing ou heart coherence en anglais) se caractérise par un phénomène de balancier physiologique résultant de la synchronisation de l’activité des systèmes nerveux sympathique et parasympathique.
LA COGNITION INCARNÉE : DES PENSÉES, DES ÉMOTIONS ET DES COMPORTEMENTS
La cognition incarnée se nomme également “embodiment”. Elle fait référence à nos pensées (via la cognition), nos sentiments (via les émotions) et nos comportements (via le corps). C’est un concept issu de la psychologie cognitive. Il sert à étudier notre manière d’interagir avec le monde extérieur en fonction de nos capacités physiques, mentales et émotionnelles. Ce qui motive tous ces éléments est la façon dont nous nous mouvons dans notre environnement et dont nous ressentons les choses et les événements.
Avant de répondre à cette question, il convient dans un premier temps de comprendre ce dont on parle et de définir le terme de coordination motrice.
QU’EST-CE QU’UN TROUBLE DE LA COORDINATION MOTRICE ?
Un “trouble de développement de la coordination” (TDC) peut aussi être appelé “trouble de l’acquisition de la coordination” ou encore “dyspraxie développementale”. La perception du corps, également appelée schéma corporel, fait référence à notre conscience et à notre représentation mentale de notre propre corps. Cela inclut la connaissance de la taille, de la forme et de la position de nos différentes parties corporelles. Une personne souffrant d’un tel trouble a du mal à anticiper, élaborer, réaliser et contrôler ses mouvements volontaires coordonnés de façon fluide.
Le Trouble du Déficit de l’Attention avec Hyperactivité (TDAH) est l’un des diagnostics les plus courants dans le domaine de la santé mentale chez les enfants. Toutefois, une préoccupation grandissante émerge au Québec quant au surdiagnostic de ce trouble, en particulier chez les plus jeunes élèves
Le TDAHest synonyme de trouble, de dysrégulation, de débordementd’énergie, de difficultés attentionnelles… Mais comment en sortir ?
Alors que la prise de médicaments finit par être délétère pour la santé et le moral, la neurothérapie permet d’entraîner le corps et le cerveau à s’autoréguler de façon naturelle. Il en résulte un soulagement et un bien-être profonds et durables. Ce sont des efforts dont nous pouvons être fiers après de longues séances de travail sur soi.
La non spécificité en Neurofeedback est un effet majeur sur lequel il faut absolument capitaliser. Il amplifie la réponse de l’action thérapeutique. Tout en induisant une rémanence durable par neuroplasticité.
Suite à la lecture du 4ème article, tout devient plus clair.
Claude Bernard donnant une leçon de physiologie (d’après un tableau de Léon Lhermitte, 1889)
La Pratique factuelle du Biofeedback et du Neurofeedback représente à l’évidence un atout majeur pour l’utilisateur de ces méthodes. Au fil du temps, les recherches cliniques sont de plus en plus nombreuses et la qualité de leur méthodologie ne cesse de s’améliorer.
Depuis son émergence, le biofeedback en France a traversé plusieurs phases significatives.
A partir du développement d’un carrefour transdisciplinaire entre plusieurs courants scientifiques ayant comme résultante la neuropsychophysiologie et l’évolution technologique de la cybernétique, et des débuts de l’informatique de la période de l’après-guerre, le biofeedback a bénéficié d’un intérêt initial marqué durant le boom technologique des années 70.
Que ce soit en France, avec l’invention du concept de l’EEG quantitatif par Léonid Goldstein du Collège de France et le Pr Antoine Rémond directeur du Laboratoire d’Électroencéphalographie et de Neurophysiologie Appliquée-LENA à La Salpetrière, ou aux USA avec les débuts de l’AAPB, Association for Applied Psychophysiology and Biofeedback, les débuts étaient prometteurs.
Le Neurofeedback pour le stress post-traumatique: en 1980, la reconnaissance du syndrome de stress post-traumatique (SSPT) est obtenue sous la pression d’un groupe de vétérans du Vietnam et de plusieurs psychothérapeutes. Le Neurofeedback pour le stress post-traumatique fait partie des moyens rapidement utilisés.
La position de la «psychiatrie scientifique» franco-canadienne
UN DÉBAT CRUCIAL!
Voici la deuxième partie de l’article sur le thème du placebo et du Neurofeedback. Cet article est entièrement consacré au débat qui est survenu, particulièrement depuis un an dans la communauté francophone du Neurofeedback.
Cette citation de Rabelais, “Science sans conscience n’est que ruine de l’âme” est tirée de Pantagruel, son œuvre majeure.
Ce troisième article va compléter notre point de vue sur cette question tant débattue et dont vous avez pu lire toutes les péripéties dans l’article précédent.
La puissance du Neurofeedback est surmultipliée par un effet de surpuissance. Cela est dû en grande partie à la technologie avant-gardiste du système utilisé.
Oui, nous le pensons! Comme nous l’avons exposé dans la troisième proposition des 7 raisons exposées dans le premier article sur ce thème:
N’EST-IL QUE CELA?
Je vous invite à nous suivre dans les nuances de notre point de vue. Partons ensemble, si vous le voulez bien, de cette célèbre maxime de Rabelais:
«Science sans conscience n’est que ruine de l’âme”
C’est grâce à l’évolution des neurosciences depuis quelques décennies que la précocité de dépistage d’un trouble neurodéveloppemental est désormais possible. Dans de nombreux pays, c’est même devenu un enjeu de santé publique. Parallèlement, le Neurofeedback est une méthode reconnue efficace depuis 2012, par l’Association Américaine de pédiatrie qui regroupe 64.000 pédiatres. Du fait même, de nombreux praticiens recommandent le Neurofeedback pour aider les enfants qui présentent un trouble neurodéveloppemental. Dès lors, une question se pose. Le Neurofeedback pédiatrique, c’est à partir de quel âge ?
Nous allons parler aujourd’hui du placebo sans tromperie.
Rappelez-vous! Dès le premier article sur ce thème, nous avons proposé les sept raisons de considérer l’effet placebo dans le Neurofeedback. Cela va peut-être vous surprendre, mais nous avons l’obligation:
De fournir des informations précises sur l’effet placebo à tout utilisateur de la méthode. Cela n’entrave absolument pas les bienfaits de la méthode!
Lors du dernier article, nous y avons même ajouté les «différentes facettes de l’effet placebo».
C’EST BIEN ÉTRANGE!
La constatation suivante est bien plus stupéfiante encore:
Cet effet peut fonctionner, même si le sujet sait qu’il a reçu un médicament factice.
Le stress est à la base une réaction essentielle et saine du corps. Il permet de libérer de l’énergie (notamment de l’adrénaline et du cortisol appelés les “hormones du stress”) pour fuir ou combattre une situation dangereuse ou menaçante pour sa sécurité. C’est également le stress qui nous permet de réagir vite quand notre enfant tombe ou se noie, par exemple. Ce type de stress, qui disparaît lorsque la situation est réglée et s’est calmée, est appelé “stress ponctuel”. Là où le stress devient néfaste est lorsqu’il est plus constant, plus récurrent. On parle alors de “stress chronique”; ce qui est fréquemment observé chez l’enfant DYS.
QU’EST-CE QUE LE TOC (TROUBLE OBSESSIONNEL COMPULSIF) ?
Le Trouble Obsessionnel Compulsif, communément appelé TOC, constitue un état psychologique persistant. Durant cet état, une personne est confrontée à des pensées envahissantes et récurrentes, également connues sous le nom d’obsessions. Ces pensées sont souvent incontrôlables et peuvent générer une anxiété significative. Parallèlement, les individus atteints de TOC se livrent à des comportements répétitifs, appelés compulsions, dans le but de soulager cette anxiété.
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