Stéphanie s’est toujours sentie engagée, même avant la neurothérapie
Stéphanie a travaillé comme assistante maternelle pendant 15 ans. Cette expérience lui a permis de détecter précocement des troubles du neurodéveloppement et de travailler avec des enfants polyhandicapés.
En tant que maman d'un enfant atteint de TDAH, TSA, dyslexie et dysorthographie, elle a développé une compréhension profonde des difficultés auxquelles ces enfants et leurs familles peuvent être confrontés.
Son attrait pour la neurothérapie
Ce qui a attiré Stéphanie vers la formation en neurothérapie est la possibilité d'utiliser une technique non invasive et non médicamenteuse pour aider les individus à s'autoréguler.
Cette approche douce et respectueuse résonne parfaitement avec ses valeurs et aspirations professionnelles.
“L'être humain est un engrenage complexe, tout se lie et se délie. Tous les rouages sont importants’.
Le chemin vers l'Institut Neurosens
Elle est arrivée à l'Institut Neurosens grâce à son engagement avec l'association Agir Ensemble Contre l'IMC.
Cette écoute l’a porté vers de nouvelles méthodes et techniques, la conduisant naturellement vers l'institut.
Ses motivations profondes
Sa principale motivation pour suivre une formation en neurothérapie est un enfant qu'elle accompagne depuis huit ans.
Un moment particulièrement émouvant de sa formation a été lorsque des parents, privés de sommeil pendant des mois, ont pu enfin dormir paisiblement après seulement trois séances de neurofeedback avec leur enfant. Celui-ci est devenu plus calme et a vu une réduction de ses crises d'épilepsie.
“Ma réalisation la plus précieuse est en cours : un enfant qui ne se supportait pas sans quasim, qui maintenant peut rester 48h sans”. (Après 7 séances)
Ses surprises
Ce qui l'a le plus surprise lors de son apprentissage, c'est la capacité des enfants à s'impliquer immédiatement dans les séances, même lorsqu'ils sont fatigués. Aujourd'hui, sa pratique consiste à accompagner les enfants dans leur environnement de vie de manière holistique.
Elle explique :
“La clef de ta réussite ? Etre acteur de TA santé. Il est important d’apprendre à te connaître pour ne pas te mentir. Si personne ne te donne de solution, ce n’est pas grave, trouve TA solution. Ne rien attendre des autres, et accepter. Si tu ne trouves pas ta case dans ce monde, c’est à toi de la créer.
Toute la famille participe activement au bien-être de l'enfant et de la dynamique familiale. Dans une famille, chacun a sa place et il est important de garder un équilibre pour le bien-être de tous. La neurothérapie utilise des techniques comme le neurofeedback et le biofeedback pour aider le cerveau et le corps à fonctionner de manière plus harmonieuse.
Ses réalisations thérapeutiques
L’ une de ses réalisations lors de son parcours est un enfant qui, après sept séances, peut désormais se passer de son casque antibruit pendant 48 heures. Ses repas, autrefois compliqués en raison de troubles de l'oralité, deviennent plus agréables à mesure qu'il accepte de goûter de nouveaux aliments.
Elle partage également des histoires inspirantes où les enfants retrouvent une telle confiance en eux que les résultats dépassent souvent les attentes des parents.
Par exemple, un enfant a vu ses crises d'épilepsie diminuer significativement, ce qui a été confirmé par des EEG (électroencéphalogramme).
Il me semble que cette formation et ce métier correspondent à ce que je cherche depuis longtemps.
Les impacts de la neurothérapie
Son plus grand challenge a été de travailler avec un enfant non oralisant qui ne répondait même pas à son prénom.
La clé a été de ne rien attendre en retour, d'accepter et de persévérer toujours. L'impact le plus significatif de la neurothérapie se manifeste souvent dans la manière dont les enfants se perçoivent parmi leurs pairs.
Ils se sentent moins différents et retrouvent confiance en eux.
“ Le plus d'impact a lieu au milieu des autres enfants, ils se sentent moins différents.’ (parole d'enfant)
Sa vision de la pratique professionnelle
Elle propose des services à domicile pour les enfants les plus en souffrance. Son objectif est de rendre la neurothérapie accessible à ceux qui en ont le plus besoin, où qu'ils se trouvent.
Elle recommande à ceux qui souhaitent se former en neurothérapie de commencer par être en accord avec eux-mêmes.
Aider les autres nécessite de prendre soin de soi en premier lieu.
Son rôle en tant que neurothérapeute
Son rôle en tant que neurothérapeute est d'offrir à ses clients une parenthèse de vie sans jugements, sans attentes et sans pression.
Une anecdote amusante témoigne de l'impact positif de la neurothérapie :
“ quand l'AESH dit à la maman : "ce matin je ne sais pas pourquoi je suis venue, il a tout fait seul, arrêtez le neurofeedback, je n'aurai plus de travail !! "
Ses contributions à la communauté
Elle souhaite apporter à la communauté des neurothérapeutes une vision globale élargie, en acceptant chaque personne telle qu'elle est et en la guidant lentement vers ce qu'elle souhaite devenir.
Elle n'a pas vraiment eu de doutes par rapport à la formation ou aux résultats de la pratique, ce qui l'a aidée à avancer sereinement.
Stéphanie continue de promouvoir son activité et se rend disponible
Stéphanie utilise les réseaux sociaux et une communication directe pour promouvoir son activité. Elle est aussi référencée sur Medoucine.
Elle est disponible pour répondre aux questions des personnes intéressées par la neurothérapie par mail, téléphone ou visioconférence, et est ouverte à recevoir des clients potentiels ayant des besoins spécifiques.
Ses motivations et engagements
Elle a accompli avec succès son parcours de formation du cycle 2 pour offrir une approche globale plus complète à ses clients.
Elle a signé la charte d'engagement Neurosens et a indiqué ses coordonnées sur l'annuaire du site de l'Institut Neurosens.
En dehors de la neurothérapie, elle se forme aux premiers secours en santé mentale pour les enfants et les adultes. Elle offre également du temps de répit pour les aidants familiaux.
Conseils et avenir de la neurothérapie
En tant que professionnelle, elle se distingue par son écoute attentive des familles et sa vision externe de l'enfant. Son conseil pour ceux qui envisagent une carrière en neurothérapie est de faire le bilan de leurs attentes avant de se lancer et de ne pas utiliser la formation comme une thérapie personnelle.
Elle envisage l'avenir de la neurothérapie en continuant à être la "petite fée aux électrodes" et en contribuant à son évolution de manière bienveillante et accessible.
Approche holistique et décisions importantes
Elle se réfère toujours au concept des 5 piliers, approche distinctive de l'enseignement de l'Institut Neurosens lors de l'évaluation en neurothérapie, car elle considère que l'être humain est un organisme complexe où tous les rouages sont importants.
Les grandes questions qui l'assaillent souvent :
Que serait le cerveau sans le corps et inversement ?
Comment l'enfant peut-il évoluer dans la société, dans sa famille ?
Elle estime que choisir cette voie a été l'une des meilleures décisions de sa vie, même si “ce n'est pas la plus simple.”
Voici comment contacter Stéphanie Aymard :