
7 avril 2025 - Journée mondiale de la santé
Chaque année, le 7 avril, la Journée mondiale de la santé nous invite à poser un regard lucide sur les grands enjeux de santé publique à l’échelle planétaire. Inégalités d’accès aux soins, maladies chroniques en hausse, santé mentale en souffrance : les défis sont nombreux et urgents. À l’heure où la prévention devient un levier majeur pour préserver la santé globale, des approches complémentaires comme la Neurothérapie Intégrative ouvrent de nouvelles voies pour accompagner les individus vers un mieux-être durable. Cette journée est l’occasion de rappeler que la santé est un droit universel, et qu’il est temps d’agir pour en faire une réalité partagée.
Aujourd’hui, 7 avril, la Journée mondiale de la santé est à l’honneur. Il s’agit d’une initiative lancée par l'Organisation mondiale de la santé (OMS) pour sensibiliser la population à des problématiques de santé publique majeures.
En 2023, plus de 30 % de la population mondiale n'avait toujours pas accès à des services de santé essentiels, et environ 100 millions de personnes tombaient chaque année dans l'extrême pauvreté en raison de dépenses médicales imprévues (OMS, 2023).
Les pandémies, les maladies chroniques, les inégalités d'accès aux soins et le vieillissement de la population nous poussent sans cesse à améliorer les systèmes de santé et à promouvoir la prévention. Cette journée permet d'informer, d'agir et d'encourager des politiques de santé plus inclusives.
La santé publique mondiale
Les maladies non transmissibles en croissance
Selon l'OMS, les maladies non transmissibles (MNT) sont responsables de près de 74 % des décès dans le monde. Parmi elles, on retrouve :
- Les maladies cardiovasculaires, première cause de mortalité dans le monde (32 % des décès mondiaux en 2021)
- Le cancer, avec 10 millions de morts par an (OMS, 2022)
- Le diabète, qui touche 537 millions de personnes dans le monde (International Diabetes Federation, 2021)
Ces pathologies sont en partie liées à des modes de vie inadaptés : sédentarité, mauvaise alimentation, consommation excessive d'alcool et tabagisme.
Les pandémies et maladies infectieuses
Depuis la pandémie de la COVID-19, les fragilités des systèmes de santé sont devenues encore plus évidentes. Au-delà du coronavirus, d'autres menaces persistent :
- Le paludisme : 247 millions de cas en 2021, majoritairement en Afrique subsaharienne (OMS, 2022)
- La tuberculose : 10,6 millions de cas recensés en 2021, avec une augmentation due aux retards de diagnostic pendant la COVID-19
- Les maladies tropicales négligées, qui affectent plus d'un milliard de personnes.
Pour contrer ces menaces, il faut nécessairement disposer d’infrastructures sanitaires adaptées et un accès aux vaccins.
Un système de santé à plusieurs vitesses
L'OMS estime que 2 milliards de personnes n'ont pas accès à des médicaments essentiels. Cette inégalité est particulièrement marquante entre les pays développés et ceux à faibles revenus. Les facteurs en cause sont multiples :
- Manque de personnel médical (seulement 0,2 médecin pour 1000 habitants en Afrique contre 3,2 en Europe) : dans ces contextes, même lorsque des médicaments sont disponibles, le manque de personnel qualifié pour les administrer et conseiller les patients rend leur utilisation inefficace.
- Coûts élevés des soins et absence de couverture sociale : dans de nombreux pays en développement, les médicaments sont souvent inaccessibles en raison de leur prix élevé, que ce soit à cause des coûts de production, des marges des distributeurs ou des taxes appliquées. Parallèlement, l'absence de systèmes de couverture sociale dans ces pays signifie que les populations doivent assumer seules les dépenses de santé. Cela crée une situation où les soins et les médicaments essentiels deviennent un luxe pour une grande partie de la population, en particulier les plus vulnérables.
- Déserts médicaux, y compris dans certains pays développés : même dans les pays européens ou nord-américains, on constate que certaines zones géographiques, notamment rurales, souffrent d'un manque cruel de services médicaux. L'éloignement des centres de santé et l'insuffisance de professionnels de santé dans ces régions compliquent l'accès aux soins de santé de base. Il faut alors parcourir de longues distances pour consulter un médecin ou obtenir des prescriptions.
Dans les pays en développement, encore trop de patients ne peuvent pas assumer les coûts de transport, les consultations médicales, ni les médicaments. Par ailleurs, la pauvreté, les inégalités de genre et les conflits sociaux ou politiques contribuent à exacerber cette crise sanitaire. Les populations les plus vulnérables, comme les femmes, les enfants et celles résidant dans des zones reculées, sont fréquemment les premières à pâtir de ce manque d'accès aux médicaments indispensables.
Bien que cette situation soit souvent passée sous silence dans plusieurs parties du monde, elle constitue une urgence sanitaire et sociale à l'échelle globale. Les origines de cette disparité sont donc diverses et liées entre elles…
Le rôle des systèmes de protection sociale
Les pays disposant d'une couverture santé universelle (comme la France, le Canada ou la Suède) affichent de meilleurs résultats en matière de santé publique. L'OMS milite pour que chaque État garantisse un accès équitable aux soins.
Dans la grande majorité des pays du monde, des réformes locales sont nécessaires pour :
- Améliorer l'infrastructure sanitaire,
- Former davantage de professionnels de santé,
- Développer des systèmes de couverture sociale
- Renforcer les chaînes d'approvisionnement pour garantir l’acheminement des médicaments essentiels.
Un effort collectif est indispensable pour combler les écarts entre les différentes régions du monde et offrir à chacun une chance égale de bénéficier de soins de qualité et de médicaments indispensables à sa santé.
La prévention
Santé mentale
Selon l'OMS, 1 personne sur 8 souffre d'un trouble mental. L'accès aux soins pour ces troubles est ainsi inégalement réparti. 75 % des personnes concernées dans les pays à faible revenu n'ont pas accès aux soins.
Cette situation génère non seulement des souffrances individuelles, mais impacte également l'économie mondiale de manière significative, avec des coûts estimés à 1 000 milliards de dollars par an, uniquement pour la dépression et l'anxiété.
Ces chiffres inquiétants nous poussent à déclarer l'urgence d'agir à l'échelle mondiale pour garantir un accès équitable aux soins de santé mentale.
Activité physique et nutrition
L'OMS recommande de pratiquer au moins 150 minutes d'activité physique modérée chaque semaine pour prévenir le développement de maladies chroniques telles que :
- Les maladies cardiovasculaires,
- Le diabète de type 2,
- L’hypertension,
- Certains types de cancer.
Cependant, malgré cette recommandation, près de 27,5 % des adultes dans le monde ne respectent pas ces directives. Ils exposent ainsi leur santé à des risques accrus. Cette inactivité physique, combinée à des habitudes alimentaires souvent déséquilibrées, contribue à l'augmentation des maladies non transmissibles.
En parallèle, une alimentation saine et équilibrée permet fortement de prévenir ces maladies, en particulier le cancer. Selon l’Institut national du cancer, une alimentation riche en fruits et légumes, et pauvre en graisses saturées et sucres ajoutés, pourraient prévenir environ 40 % des cancers.
Ces deux éléments : activité physique régulière + nutrition adéquate = essentiels non seulement pour prévenir les maladies chroniques, mais aussi pour améliorer la qualité de vie et prolonger l’espérance de vie.
Malgré leur impact prouvé sur la santé, ces recommandations restent sous-utilisées. Ne faudrait-il pas intensifier les campagnes de sensibilisation et créer des environnements plus propices à un mode de vie actif et sain ?
La contribution de la Neurothérapie Intégrative à la santé globale
La santé globale ne se limite pas à l’absence de maladie : elle englobe aussi le bien-être physique, mental et émotionnel. C’est dans cette vision plus complète de l’humain que la Neurothérapie Intégrative prend tout son sens.
Il s’agit d’une approche douce, sans médicament et non invasive, qui aide le corps et le cerveau à mieux fonctionner, grâce à un processus d’apprentissage actif basé sur le principe de rétroaction biologique (biofeedback et neurofeedback).
Cette méthode s’appuie sur une vision globale du fonctionnement humain, inspirée des neurosciences, de la psychologie du développement et de la compréhension des grands équilibres du corps.
Elle a une particularité : elle tient compte en même temps de cinq fonctions essentielles pour notre équilibre et notre adaptation au quotidien :
- Le tonus corporel (la posture et la stabilité),
- La respiration,
- Le sommeil,
- Les capacités cognitives (attention, mémoire, concentration),
- Et les émotions.
Ces cinq fonctions, que l’on appelle les piliers de la régulation, travaillent ensemble en permanence. Leur bon développement et leur bon fonctionnement sont indispensables pour que chacun puisse s’adapter avec souplesse aux exigences de la vie, que ce soit au niveau du corps, des pensées ou des relations avec les autres.
Dans ce cadre, la Neurothérapie Intégrative propose des outils concrets, comme le neurofeedback EEGq et le biofeedback, qui permettent à la personne de mieux comprendre ce qui se passe en elle… et d’apprendre à retrouver un meilleur équilibre.
Elle regroupe diverses techniques, telles que le neurofeedback EEGq et le biofeedback, qui utilisent les capacités du cerveau et du corps pour favoriser la régulation des fonctions neuropsychophysiologiques.
L'utilisation de ces méthodes vise à optimiser les fonctions cérébrales et corporelles en utilisant un retour d'information physiologique en temps réel.
Le bio-neurofeedback, souvent utilisé en complément des traitements médicaux classiques, favorise l'autorégulation du corps et du cerveau pour améliorer l'état de santé général.
Biofeedback :
Cette technique permet d'enseigner aux individus à contrôler certaines fonctions corporelles, telles que la fréquence cardiaque, la tension musculaire ou la température corporelle. Grâce à l’utilisation d'appareils qui mesurent ces paramètres, le biofeedback permet à l'individu de prendre conscience de ses réponses physiologiques et de les ajuster pour améliorer son bien-être.
Neurofeedback EEGq :
Il s'agit d'une forme de biofeedback qui utilise un électroencéphalogramme (EEG) pour mesurer les ondes cérébrales. En donnant au patient un retour immédiat sur son activité cérébrale, cette technique l’aide à réguler ses états mentaux, améliorer sa concentration, et réduire les symptômes de nombreux troubles neuropsychologiques.
Le neurofeedback EEGq et la santé mentale
Le neurofeedback EEGq agit en optimisant les ondes cérébrales, en favorisant des schémas d'activité cérébrale plus équilibrés. Il permet à l’individu de mieux gérer ses émotions et de réduire les réponses de stress, ce qui importe beaucoup pour des troubles comme l’anxiété et la dépression. Par exemple, des patients souffrant d’anxiété générale ou de troubles de l’humeur peuvent apprendre à réguler leur activité cérébrale pour adopter un état plus calme et plus centré.
Les bienfaits du neurofeedback EEGq dans l’accompagnement des troubles mentaux sont bien documentés. Des recherches menées par des experts comme Hammond (2019) ont montré que cette technique pouvait réduire significativement des symptômes tels que l'anxiété, la dépression, le stress post-traumatique, ainsi que les troubles de l'attention. Les résultats indiquent que les patients qui suivent des séances de neurofeedback EEGq peuvent constater une réduction de 30 à 50 % de leurs symptômes, ce qui démontre l'efficacité de cette méthode dans l'amélioration de la santé mentale.
Neurofeedback EEGq et trouble déficitaire de l'attention avec hyperactivité (TDAH)
Une autre application importante du neurofeedback EEGq est l’accompagnement du trouble déficitaire de l'attention avec hyperactivité (TDAH).
Ce trouble, caractérisé par une inattention, une impulsivité et une hyperactivité, affecte de nombreuses personnes, notamment les enfants.
Les recherches ont montré que le neurofeedback EEGq peut être une alternative efficace aux traitements médicamenteux traditionnels. En entraînant le cerveau à adopter des schémas d'ondes cérébrales plus fonctionnels, il aide les personnes atteintes de TDAH à améliorer leur attention, leur concentration et leur impulsivité.
Le neurofeedback et les troubles du sommeil
Les troubles du sommeil, comme l'insomnie ou les difficultés à s'endormir, sont également amélioré par le neurofeedback. En modifiant les ondes cérébrales associées aux différents stades du sommeil, cette technique peut favoriser un sommeil plus profond et réparateur.
De nombreuses personnes souffrant de troubles du sommeil ont trouvé un soulagement grâce au neurofeedback, qui leur permet de mieux réguler leur cycle de sommeil et d'améliorer ainsi leur qualité de vie.
Applications en prévention et en traitement
En complément des approches médicales traditionnelles, la Neurothérapie Intégrative favorise la prévention de certains déséquilibres et contribue à l'optimisation des performances cognitives.
- Le biofeedback et la gestion du stress : Le biofeedback est particulièrement utile dans la gestion du stress et la prévention de ses effets néfastes sur la santé. Il permet de réguler des fonctions corporelles autonomes, telles que la fréquence cardiaque et la variabilité cardiaque, qui sont directement liées à la réponse de stress. En apprenant à moduler ces paramètres, les individus peuvent mieux gérer leurs réactions au stress quotidien, réduisant ainsi les risques de développer des maladies liées au stress, telles que les maladies cardiovasculaires.
- Réduction de l'hypertension : Le biofeedback est également une méthode utile pour accompagner la gestion de l'hypertension. En apprenant à maîtriser la variabilité cardiaque, les patients peuvent contribuer à réduire leur pression artérielle de manière significative. Cette approche non invasive s'intègre en complément des traitements existants pour les personnes souffrant d'hypertension légère à modérée, tout en soutenant une meilleure gestion globale de la santé cardiovasculaire.
- Optimisation des performances cognitives : Le neurofeedback EEGq est utilisé non seulement pour accompagner la gestion de certains troubles, mais aussi pour favoriser l'amélioration des performances cognitives. Cette méthode peut être adoptée par des personnes souhaitant renforcer leur concentration, leur mémoire de travail ou leurs capacités d'apprentissage. En modulant les ondes cérébrales, elle permet de soutenir l'optimisation des capacités intellectuelles, ce qui peut être bénéfique aussi bien pour les étudiants que pour les professionnels désireux d'améliorer leur efficacité et leur productivité.
Conclusion
La Journée mondiale de la santé est bien plus qu’un simple temps de réflexion : c’est un appel à l’action. Face aux défis sanitaires actuels, il devient essentiel d’explorer des solutions innovantes, accessibles et durables.
La Neurothérapie Intégrative s'inscrit parmi les approches complémentaires qui, en harmonie avec les soins médicaux classiques, proposent des solutions concrètes pour soutenir et améliorer la santé mentale, physique et émotionnelle de chacun. Elle s'appuie sur des techniques fondées sur des bases éprouvées, favorisant la régulation naturelle des mécanismes du corps et du cerveau.
À l’Institut Neurosens, nous croyons que prendre soin de soi va bien au-delà d’une simple démarche individuelle : c’est un acte qui résonne positivement sur ceux qui nous entourent. Soutenir une santé équilibrée et durable nécessite de s’écouter, de s’informer et d’explorer des approches respectueuses de la singularité de chacun, tout en s’appuyant sur les progrès des neurosciences.
Nous vous invitons à prendre un moment de réflexion : quels petits gestes aujourd'hui pourraient contribuer à votre bien-être ou à celui de vos proches ?
Chaque action compte, et c'est en unissant nos efforts que nous pouvons avancer vers une santé plus harmonieuse pour tous.
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Références :
- Organisation Mondiale de la Santé (OMS). (2020). Directives sur l'activité physique et la sédentarité. Organisation mondiale de la santé. https://www.who.int/fr/news-room/fact-sheets/detail/physical-activity
- Institut National du Cancer (INCa). (2021). Alimentation et prévention du cancer. Institut national du cancer. https://www.e-cancer.fr/Professionnels-de-sante/Prevention/Alimentation-et-cancer
- World Cancer Research Fund (WCRF). (2018). Diet, Nutrition, Physical Activity and Cancer: A Global Perspective. American Institute for Cancer Research. https://www.wcrf.org/dietandcancer
- Centers for Disease Control and Prevention (CDC). (2020). Physical Activity and Health. Centers for Disease Control and Prevention. https://www.cdc.gov/physicalactivity/basics/pa-health/index.htm
- Haskell, W. L., Lee, I.-M., Pate, R. R., et al. (2007). Physical activity and public health: Updated recommendation for adults from the American College of Sports Medicine and the American Heart Association. Circulation, 116(9), 1081–1093. https://doi.org/10.1161/CIRCULATIONAHA.107.185649